L’essentiel en 3 points

  • Les types de conflits

    Conflits positifs et négatifs

  • Les questions à se poser

    Quelques questions utiles et concrètes à se poser imperativement

  • Le choix

    Quels choix s’offrent à moi pour résoudre ce conflit?

L’expert

Florence Coulin
atpconsulting.ch
Développement personnel
Contacter Florence

Gestion des conflits

Il y a des conflits qui vont empoisonner la vie, envenimer des situations, très souvent inutilement et faire du mal à beaucoup de personnes. Il en est d’autres qui, comme des abcès, doivent éclater pour être guéri.

Les types de conflits

Les conflits peuvent avoir deux types de résultats :
Négatifs : Ils peuvent consumer toute l’énergie des gens et les détruire. Paradoxalement, la peur des conflits retire parfois toute originalité ou efficacité à un groupe de travail. Personne n’ose prendre d’initiative de peur d’être contré ou ridiculisé. Ce sont ceux qui empoisonnent, qui amène une situation ou au moins un des protagonistes est perdant.

Positifs : Ils peuvent donner plus d’énergie et de motivation aux personnes qui aiment la compétition. Ils provoquent l’émulation. (Les gens sont stimulés, de nouvelles idées peuvent être échangées et les décisions peuvent être meilleures). Il peut aussi se montrer positif, pour deux personnes qui n’ont jamais vraiment communiqué, qui ressentent le conflit sur la base de malentendus. Crever cet abcès permet alors aux personnes d’apprendre à communiquer, de communiquer de manière respectueuse, de s’exprimer, d’écouter, d’exprimer leur intention qui est souvent mal interprétée, et finalement de retrouver une relation saine. l’abcès une fois crevé, la blessure peut cicatriser est l’organe retrouver sa fonction habituelle, saine il en est du même avec les relations interpersonnelles..

« Le plus souvent, les problèmes que l’on a avec les autres ne sont que le reflet de ce que l’on a avec soi-même. » Omraam Mikhaël Aïvanhov.

Il est utile de prendre un temps d’arrêt avant de réagir impulsivement et de laisser éventuellement la porte ouverte à une escalade destructrice.

Les questions à se poser

Dans quel(s) rôle(s) est-ce que je me positionne (bourreau–sauveurs–victime) ?
Quelle émotion est-ce que je ressens ?
Qui est-ce que je nourris ? (loup noir-loup blanc)
Qu’ai-je à y gagner ? Qu’ai-je à perdre ?
Quels sont les enjeux ?
Quel prix suis-je prête à payer ?

Est-ce que discuter avec cette personne va me faire du bien ?
Est-ce que je suis d’accord de donner du pouvoir à l’autre de créer ce sentiment chez moi ?
Y a-t-il un gagnant ?
Y a-t-il une chance pour qu’en discutant d’adulte à adulte ce conflit puisse se résoudre ?

Le choix

Si toutes les réponses aux questions fermées ci-dessus sont NON, alors mieux vaut éviter ce conflit, respirer, s’apaiser, méditer, pour retrouver la paix en soi mais surtout… lâcher prise. Évitez de s’empoisonner finalement fera de moi un gagnant.

S’il y a malentendu, si on sent que la personne en face et peut-être de bonne foi, si on pense que nos intentions et les siennes n’ont pas été clairement communiquées et échangées, si le cadre de la situation n’a pas été posé, si la situation n’a pas été discutée de manière claire et franche, si on sent qu’on pourrait sortir gagnants tous les deux, alors mieux vaut crever l’abcès et poser les cartons la table.

Parfois faire appel à une tierce personne permet d’éviter l’escalade, de poser les responsabilités de chacun, de verbaliser les intentions, de désamorcer ce conflit.

Finalement dans les deux cas il y a des moyens de préserver et de favoriser l’harmonie et de bien gérait ces situations.

Faites les choses bien.

Encore des questions ? Contactez Florence pour ne laisser aucun doute dans votre esprit. Elle peut aussi vous accompagner dans votre entreprise.